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Stéphane CALLENS

Professeur en économie à l'Université d'Artois.

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Résumé :

Nouveaux systèmes de santé : soins intégrés et réduction des inégalités de santé

Les inégalités de santé représentent une préoccupation croissante, alimentées par des évolutions, réelles ou perçues, des systèmes de santé dans le monde. Il s’agit donc de comprendre les dynamiques qui animent les systèmes de santé, de proposer des architectures équitables et d’évaluer de façon comparée les différents systèmes d’intégration de soins qui sont proposés.

Si la persistance des inégalités de santé est bien établie, elle ne reçoit pas pour autant une explication satisfaisante. Les sociétés fortement hiérarchisées ont une dégradation de l’espérance de vie. Le mécanisme le plus souvent invoqué est un facteur de stress, d’autres mettent en balance, les progrès de l’espérance de vie dans le monde. Les gestions des risques sanitaires suivent un développement  progressif, tandis que les habitudes de vie des plus démunis conduisent à des modes de consommation introduisant de nombreuses temporisations. Ces règles de vie gèrent également les questions de santé.

L’éthique du soin intégré améliore la coordination. L’expression d’une éthique médicale fondée sur l’équité est ancienne, ainsi que les préoccupations de bonne collaboration dans le système de santé. Le soin intégré est à la base des évolutions contemporaines des  cadres normatifs des systèmes de santé. Les écueils rencontrés proviennent de définitions anciennes de périmètres spécifiques pour le support social, l’intervention thérapeutique pharmaceutique, et enfin comportementale. Complément des démarches de qualité et d’analyse des risques, le soin intégré permet d’améliorer les performances d’une santé globale, et de conjuguer couverture universelle, équité et qualité du soin.

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