Interventions > Etudiants du Master 2 Cadres du social et Cadres de santéEtudiants du Master 2 Management Sectoriel
Le sentiment de satisfaction des usagers dans une prise en charge en HAD La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, place l’usager au cœur de sa prise en charge et précise ses droits individuels, collectifs et ses relations avec les établissements de soins. La satisfaction de la personne soignée devient un enjeu majeur mis en exergue par la loi de modernisation des systèmes de santé de 2016 qui vient renforcer la place centrale de l’usager. Nous pouvons alors nous poser la question de la place, du respect et de la satisfaction de l’usager dans notre système de santé et plus particulièrement en HAD Selon l’enquête que nous avons menée en Décembre 2016 : - 43.2 % des usagers considèrent que la prise en charge en HAD correspond tout à fait à leurs attentes, - 50.6 % des usagers considèrent que la prise en charge répond plutôt positivement à leurs attentes, - 70.40 % des usagers estiment que leur vie privée et leur intimité sont respectées, - Enfin la moitié d’entre eux estiment avoir une place au sein de leur prise en charge. _______________
La prise en charges en HAD des personnes en situation de handicap… La satisfaction de l’usager du secteur sanitaire et social a fait l’objet d’une enquête réalisée par l’université d’Artois notamment sur leur prise en charge en hospitalisation à domicile. Quatre-vingts une personnes (usagers ou entourage familial) ont participé à cette recherche. Les résultats de notre démarche ont montré qu’un tiers des usagers interrogés se trouvent en situation de handicap, ce qui a orienté notre questionnement vers ce public. Notre réflexion nous a amené à cette problématique : « En quoi la prise en charge en HAD répond-elle aux attentes des personnes en situation de handicap ? » L’objectif est d’étudier, via une étude comparative, si l’HAD répond au défi que pose la situation des personnes porteuses d’un handicap au regard des autres usagers et d’évaluer la qualité de ses prestations face aux attentes de chacune de ces populations. Pour répondre à cette question, notre champ d’investigation a reposé sur trois hypothèses : l’HAD s’adapte aux rythmes de vie des personnes en situation de handicap, elle apporte une réponse à la douleur psychique et physiologique des usagers et elle assure la coordination de ses acteurs pour offrir une prise en charge de qualité. C’est au terme de ce travail de recherche que nous pourrons mesurer si l’HAD offre une prise en charge adaptée aux attentes des usagers et tout particulièrement aux personnes en situation de handicap. _______________
L’impact de la prise en charge en HAD sur la vie quotidienne des personnes âgées L’Université d’Artois a mené une enquête auprès des usagers pris en charge en Hospitalisation à Domicile sur le territoire des Hauts-De-France. Ayant relevé que 56,3 % de cette population était âgée de plus de 70 ans, nous avons opté pour une étude comparative entre les usagers de plus de 71 ans et ceux de moins de 71 ans. L’objectif de cette étude est de savoir si l’impact de la prise en charge en HAD sur la vie quotidienne est différent selon la catégorie d’âge des usagers. Si dans nos représentations l’HAD serait vécue plus négativement par les personnes plus âgées, les analyses effectuées montrent le contraire. Aussi, le matériel semble plus envahissant chez les usagers de moins de 71 ans. De plus, les habitudes et rythmes de vie sont également davantage perturbés comme le montre un sentiment d’insatisfaction chez les moins de 71 ans. Il n’y a également pas d’impact négatif sur l’intimité des personnes plus âgées. Seul le décalage des heures de passage des intervenants de l’HAD génère une insatisfaction plus élevée chez les usagers de plus de 71 ans, sans pour autant les inquiéter. Au vu de ces résultats, l’HAD apparaît donc bien adaptée pour les personnes les plus âgées. _______________
La question de la participation du proche dans l’accompagnement de l’usager en HAD. Passant de 123 en 2005 à 309 en 2014, le nombre de structures d’Hospitalisation A Domicile en France ne cesse d’augmenter. Le nombre de patients pris en charge sur cette même période a triplé. D’ailleurs, dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais, le recours à l’HAD est supérieur à la moyenne nationale. Cette alternative à l’hospitalisation conventionnelle répond à l’aspiration grandissante des usagers à être soignés dans leur environnement familial, conformément à la loi du 4 mars 2002. A ce titre, la présence d’une tierce personne est requise ainsi que sa participation à certains soins ou actes de la vie quotidienne. D’où la légitimité de se poser la question de la participation du proche dans l’accompagnement de l’usager en HAD. L’analyse d’une enquête réalisée au cours du dernier trimestre 2016, auprès de 120 proches d’usagers bénéficiant de ce type de prise en charge, a mis en lumière que le type de participation souhaitée du proche varie en fonction de la proximité de son lieu d’habitation avec celle de l’usager. Par ailleurs, il ressort que la connaissance antérieure de l’HAD a une influence sur la participation souhaitée des proches dans l’accompagnement des usagers. Enfin, il en résulte que l’aide d’autres intervenants dans l’accompagnement de l’usager en HAD influe sur la participation souhaitée du proche. |
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